Rédaction des documents d’analyse avec U.M.LDate de publication : 12/04/2006 10. Conclusion 10. Conclusion
Nous avons essayé de montrer l’apport d’UML dans le travail de spécification.
L’utilisation des diagrammes est au choix du rédacteur. Il ne doit pas chercher à poser tel ou tel diagramme à telle ou telle étape de son analyse en fonction d’une méthode d’analyse qui spécifierait chacune des étapes, mais simplement illustrer son propos lorsqu’il le juge opportun. Le niveau de détail (niveau d’abstraction) pose souvent problème lorsque l’on démarre les rédactions de spécification en s’appuyant sur UML. En fait, vous dessinez un diagramme pour un lecteur. Adapter le niveau de détail en fonction de ce qu’il attend. Par analogie, vous pouvez comparer vos diagrammes à une carte. Si vous parlez de la géographie mondiale, une carte du monde est suffisante, vous n’avez pas besoin de dessiner les rues de Paris ou l’entrée du port de Marseille. Votre diagramme, non détaillé, n’est pas faux pour autant ... Mais attention, ne tombez pas dans l’erreur de considérer qu’un diagramme se suffit à lui-même. Un diagramme est un support de communication. Pour être compris, il doit nécessairement être explicité par le « verbe » ... Notre exemple était relativement simple. Nous n’avons pas cherché à être exhaustif dans la spécification mais simplement à montrer les différents cas que vous pouvez rencontrer. Dans une analyse d’ampleur plus importante, les spécifications sont découpés en plusieurs documents qui croisent interlocuteurs et niveaux de détail. Le découpage des documents est alors à définir avec vos interlocuteurs (MOA, architectes, exploitation, ...). Même si UML n’est pas une méthode mais simplement une notation, il prend en compte l’importance des analyses orientées cas d’utilisation. L’important n’est pas dans la notation des cas d’utilisation, somme toute très pauvre, mais dans la démarche implicite :
Dans notre exemple, l’arbre des cas d’utilisation est le suivant :
Le plus souvent, vous ne pourrez obtenir un tel graphe au début de l’analyse. Si vous chiffrez un tel projet, vous savez bien, par expérience qu’il vous faudra écrire quelques statistiques, même si ce besoin n’est pas encore énnoncé par votre client ....
Votre démarche doit donc être orientée « par le risque ». Etudier d’abord ce qui vous semble le plus risqué. Dès que le risque vous semble circonscrit, passez au sujet suivant ... Mais circonscrire le risque ne veut pas dire aller au niveau de détail le plus fin. Si vous faites cela, vous laissez d’autres zones d’ombres en jachère ... qui elles peuvent porter d’autres risques encore insoupsonnés ... Bon UML. |